De plus en plus, les établissements de santé cherchent à améliorer la qualité de vie au travail. Les pouvoirs publics les encouragent avec le souci de conjuguer bien-être au travail et qualité des soins.
Ces dernières années, diverses initiatives locales ont pris les devants. Sur la base de ces expériences, souvent accompagnées par le réseau Anact-Aract, il est possible de reconstituer une démarche type. À chaque établissement de se l’approprier en fonction de ses priorités.
Etape 1
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Actions |
Points de vigilance |
PARTIR D’UN CHANGEMENT CONCRET À VENIR DÉFINIR LE PÉRIMÈTRE DE LA DÉMARCHE : UN SERVICE, L’ÉTABLISSEMENT, UNE FONCTION… |
- Faire connaître l’engagement stratégique de l’établissement.
- Tirer les enseignements d’expériences antérieures en matière d’amélioration des conditions de travail (dont actions de prévention des risques).
- Consulter les instances représentatives du personnel (IRP) et la commission médicale d’établissement (CME).
- Recenser les changements à venir ayant un impact sur l’organisation du travail (aménagement de locaux, renouvellement d’équipements, nouveaux horaires, restructuration…).
- Choisir une thématique collectivement ; discuter des objectifs à atteindre et convenir d’un dispositif d’évaluation permettant dès l’amont de définir des critères partagés.
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- Une ambition affirmée, mais pragmatique qui intègre la qualité du dialogue social.
- Une concertation initiale sur la méthode plutôt que sur les problèmes à résoudre.
- L’appropriation du caractère expérimental (innovation, modestie, droit à l’erreur…).
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Etape 2
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Actions |
Points de vigilance |
ORGANISER LA DÉMARCHE ET ADOPTER DES OBJECTIFS SELON UN MODE PARTICIPATIF |
- Mettre en place des espaces de discussions garantissant le dialogue entre personnels soignants et non soignants.
- Porter la focale sur les activités de travail, les contraintes et les ressources de l’environnement professionnel.
- S’appuyer sur l’analyse de ces situations de travail pour mieux se projeter dans les situations futures induites par le changement.
- Soumettre aux instances de concertation les solutions jugées pertinentes, s’assurer qu’elles sont inscrites dans les circuits de décision.
- Exploiter les résultats de l’évaluation pour procéder, chemin faisant, aux ajustements de la démarche.
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- L’organisation des contributions autour de l’articulation entre qualité du travail et qualité des soins.
- Le choix de se centrer sur le travail et ses conditions d’exercice.
- La volonté de ne pas réduire la QVT à des initiatives à la périphérie du travail (parking, crèche, coaching, massages…).
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Etape 3
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Actions |
Points de vigilance |
ENVISAGER LA DÉMARCHE QVT AU-DELÀ DE L’ÉTABLISSEMENT ET S’APPUYER SUR LES RESSOURCES EXTERNES |
- Enrichir la réfl exion par un espace territorial de capitalisation : par spécialités (hospitalisation à domicile, psychiatrie, chirurgie déambulatoire, gériatrie, etc.) ou thématiques organisationnelles (regroupement de services ou d’établissements, taux d’absence, 12 h…).
- Partager l’expérimentation avec d’autres établissements du territoire et profiter des clusters QVT soutenus par les ARS et animés par les Aract.
- Mutualiser les outils.
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- L’inscription d’une démarche participative dans le cadre de changements d’envergure (ex. : GHT).
- L’articulation : amélioration des conditions de travail/démocratie sanitaire.
- La connexion de la démarche avec la reconfiguration de l’offre territoriale de soins.
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